GIDE ANDRE

ANDRE GIDE
écrivain français.
Fils du juriste Paul Gide; il peut,grace à sa fortune,sauvegarder son indépendance et se fait connaitre par des poèmes,de courts récits (les Cahiers d'André Walter,1891; Paludes,1895; Prométhée mal enchainé,1899, l'Immoraliste,1902; la Porte étroite,1909),des essais (Prétextes,1903), des pièces de théatre (le Roi Candaule,1901),une parodie de roman (les Caves du Vatican,1914).
Mais c'est un ouvrage passé inaperçu en 1897 qui,lors de sa réédition au lendemain de la Première Guerre mondiale,l'impose comme maitre à penser de la nouvelle génération (les Nourritoures terrestres). Désormais,la maitrise de son écriture contraste fortement avec les inquiétudes de sa pensée,dominée cependant par le souci d'une absolue sincérité (la Symphonie pastorale,1919; Si le grain ne meurt, 1920-1924; les Faux-Monnayeurs,1926).
Préoccupé par les questions sociales (Voyage au Congo,1927),tenté par l'idéal du communisme, Gide exprime sa déception après un voyage en Russie (Retour de l'URSS,1936) et poursuit dans ses derniers récits (les Nouvelles Nourritures,1935; Thésée,1946; Et nunc manet in te,1951) et son Journal (1939-1950) la recherche d'un humanisme moderne capable de concilier la lucidité de l'intelligence et la vitalité des instincts. (Prix Nobel, 1947).