Un exercice de style :
Derrière le labeur tourmenté de Flaubert pour polir chaque phrase, il y a la volonté de faire du langage la matière du roman. Emile Zola a dit ce que Flaubert avait fait du roman après Balzac : « Il l’a assujetti à des règles fixes d’observation, l’a débarrassé de l’enflure fausse des personnages, l’a changé en une œuvre d’art harmonique, impersonnelle, vivant de sa beauté propre ainsi qu’un beau marbre ».
Le bovarysme :
Le roman fit scandale : attentat aux bonnes mœurs, anticléricalisme odieux, provinciale débauchée ! On ne voyait pas ce qu’il y avait de bouleversant dans cette quete du bonheur et ce suicide qui en marquait l’échec, celui de la passion autant que de la vertu. Le bovarysme, c’est la « naissance d’une ame factice, d’un aristocratisme de pacotille chez une jeune fille qui la gauchit, qui la façonne, qui la pervertit à son insu et la prépare à etre insatisfaite, dédaigneuse, mijaurée devant les ternes et épaisses occupations de sa vie de femme ».
source : "50 romans clés de la littérature française" - Jean–Claude Berton
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