Le héros stendhalien :
Il cherche le salut dans l’héroïsme ou dans l’amour. Il est généralement gouverné par une résolution invincible qui le pousse à se surpasser pour atteindre, soit par concertation chevaleresque, soit par coups de tête irréfléchis, un but qu’il s’est promis d’atteindre .
La cristallisation :
Ce but peut être l’amour. Il « cristallise » alors, selon la théorie que Stendhal explique dans De l’Amour, les sensations vagues pour les fixer progressivement en une passion culminante et fatale. Ce paroxysme atteint, l’amour, une fois cristallisé, perd de son intérêt et s’évapore dans une sublimation qui n’en est que l’échec.
Le romain-miroir :
« Un roman, c’est un miroir qu’on promène le long du chemin. Cette définition placée en exergue du chapitre XIII résume les idées de Stendhal sur le roman : une apparence de vie, une lucarne en mouvement, un fragment d’un tout, dont le reflet se déplace en séquences multiples, le long des chemins où le romancier conduit son lecteur.
L’égotisme :
Par ce mot d’origine anglaise, Stendhal indique dans ses Souvenir d’égotisme cette volonté de ne parler que de lui, ou que des autres vus par lui : ses héros ont le culte du moi à un point excessif, tantôt par renoncement, mais toujours sous couvert d’une sincérité qui prétend les excuser ; ils n’ont qu’une hâte, c’est d’accéder au sublime ou de se détruire.
source :"50 romans clés de la littérature française" de Jean –Claude Berton, ed. Hatier,1983
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